Le nom de campanule est dérivé du latin Campa qui signifie « cloche ».
Les clochettes gracieuses des campanules (Campanula) annoncent l'arrivée de l'été.
Très abondantes en Aubrac, elles envahissent les talus et les bords des chemins dès juin.
Vipérine commune. Autres noms : Herbe aux vipères, Langue d'oie, Buglosse sauvage, Dragon.
La vipérine commune est une bisannuelle variable qui développe une pousse à rosette végétative le premier été et ne fleurit que la seconde année. Sa tige, ramifiée ou pas, est vigoureuse et très velue. La racine pivot rouge-brunâtre ou violacée de cette espèce libère un colorant.
Couverte de poils raides et piquants, son nom vient de la croyance en ses vertus contre les morsure de serpent.
Très pésente en Aubrac le long des sentiers dès la mi-juin.
Qu'il soit purgatif (photo de gauche : le spartier) ou des teinturiers (photo en médaillon), dès fin mai, il repeint nos montagnes de touches d'or savamment distillées à l'instar de l'Argoat breton.
Genêts et ajoncs forment à partir du printemps d'importants buissons jaunes, souvent très odorants, un peu partout sur les rochers, au bord des routes ou des chemins.
Symbole d'humilité et de timidité, le bleuet dit : «je n'ose pas vous avouer mon amour».
Centaurée la plus répandue en France, symbolisant l'Armistice de 1918, elle recouvre certains champs d'Aubrac en juin.
Marie-Antoinette, célèbre reine, avait choisi le bleuet sauvage comme motif décoratif de sa vaisselle : les barbeaux.
Fenouil des Alpes, le plus souvent appelé cistre ou > sistre.
Très présent dans les pâturages d’Aubrac, il donne au fromage « Laguiole» sa saveur si appréciée.
Ses feuilles utilisées fraîches ou sèche en cuisine, Michel BRAS en a fait son emblème.
Cette plante est facile à identifier , à récolter : quand elle est en fleur, ses ombelles blanches se dressent plus hautes que l’herbe du pâturage.
Dire que les fleurs sont belles, chacun l'acceptera comme un postulat. Mais l'homme, non content de les admirer, d'en profiter et d'en prendre soin, les a dotés de noms exceptionnels et enchanteurs qui en soulignent d'autant plus leur éclat et leur harmonie ; j'en veux comme exemple les quelques noms suivants : Alchémille, Benoite des ruisseaux, Cardabelle, Dorine, Epilobe, Fritillaire, Germandrée, Hélianthème, Isopyre, Jasione, Knautie, Lysimaque, Mulgédie, Néottie, Ophtys, Pimprenelle, Rhinanthe, Scabieuse, Tanaisie, Utriculaire, Vipérine. Toutes ces fleurs sont visibles en Aubrac et j'espère que les Q, W, X, Y et Z ne m'en tiendront pas rigueur.
< Silène rupestre : ce sont des plantes annuelles ou vivaces dont les fleurs possèdent un calice tubuleux à 10 nervures minimum et à 5 dents. Elles ont cinq pétales échancrés, dont le limbe forme parfois de fines lanières.
Gaillet croisette : sa racine a été utilisée comme teinture rouge car elle contient de l'alizarine.
< Anémone pulsatille : fraîche, elle est très toxique ; l'anémonine qu'elle contient accélère les battements du coeur, d'où son nom.
Narcisse des poètes : son parfum est si entêtant qu'il peut provoquer un endormissement à forte dose (en grec, narké = sommeil).
En mai et juin, il est ramassé de façon mécanique, emballé et expédié à Grasse pour sa fragrance.
Orchis sureau : à épi court, aux fleurs serrées, il rappelle l'odeur du sureau. C'est le premier orchis de l'année. Il existe en jaune ou en pourpre (famille des orchidées).
Site personnel de rené hascoët
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Mise à jour le 23 septembre 2019
Mis à jour le 5 juillet 2011